Ah le fameux saumon ! Avec sa chair bien rose et tendre… On adore cette espèce de poisson, autant lui que ses œufs. Il est riche en Oméga-3 et en bonnes graisses. Seulement voilà : en plus d’être en voie de disparition, ce produit peut s’avérer nocif pour la santé. Tout dépend de quel type de saumon on choisit. Alors, saumon sauvage ou d’élevage ? On vous donne les clés pour faire le bon choix !
Saumon d’élevage : évitez le saumon de Norvège
Parlons d’abord des saumons les plus achetés, ce sont ceux que l’on retrouve en grande surface.
Bien que le saumon (surtout fumé) du supermarché soit un péché mignon pour la population, il est très mauvais pour la santé. Les saumons vendus en grande surface viennent d’élevages intensifs, notamment des élevages de provenant de Norvège. Où plusieurs tonnes de saumon sont élevés, abattus puis transportés en France chaque année.
La mention « saumon de Norvège » peut paraître comme un gage de qualité pour certains, mais il faut savoir que c’est en réalité le contraire. Le saumon Norvégien ferait même parti des aliments les plus toxiques au monde. Rappelez vous en plus du scandale d’importation de saumon au dioxine.
On vous explique :
Les élevages étant intensifs en Norvège, ils contiennent énormément de poisson. Cette forte concentration augmente le nombre de bactéries qui se propagent dans l’eau. Les éleveurs sont alors obligés de traiter ces bactéries avec des produits chimiques et antibiotiques. Et ces produits ne disparaissent pas ! Si les saumons sont traités avec ces produits, leurs substances se retrouveront dans l’assiette. Plus très appétissant tout d’un coup.
Mais ce n’est pas tout ! Comme tout élevage intensif qui se respecte, les saumons vivant en forte concentration, sont très très stressés. Ils grandissent dans leurs déjections au cours du temps. Cela crée des maladies chez les saumons.
L’alimentation des saumons est également problématique. Elle est constituée de granulés fabriqués par Ewos, le leader mondial norvégien d’aliments pour les poissons d’élevage. Ces granulés sont composés d’huile végétale, mais également de substances chimiques toxiques peu connues. Comme l’Astaxanthine : un antioxydant qui donne la couleur rose du saumon.
Oui tous les saumons ne sont pas rose vifs, il y a pleins d’espèces et de couleur différentes : saumon de l’océan pacifique, saumon d’océan atlantique… Enfin, il y a l’Ethoxyquine, qui est un conservateur suspecté d’être toxique pour l’homme.
Bien que la Norvège défende la qualité de l’alimentation de ses saumons, les associations françaises de consommateur en doutent fortement. Et nous aussi ! On vous déconseille alors fortement de consommer du saumon de Norvège.
Si vous souhaitez le prendre au supermarché, il faut aller vers du saumon d’Alaska. Il est automatiquement sauvage et la mer est moins polluée que les autres eaux.
Saumon sauvage : une chair plus ferme mais une pêche plus stressante
Saumon sauvage ou d’élevage ? Les plus grands chefs français disent en général » Saumon sauvage ».
Le saumon sauvage a de l’espace, il nage dans la mer, la rivière… Il a donc plus de muscles et une meilleure texture, plus ferme que le saumon d’élevage. C’est également grâce à la chasse de ses proies, une vraie partie de sport ! Il a en tout cas une meilleure alimentation que le saumon élevé en Norvège.
Il est également moins gras. Car en plus de chasser ses proies, il n’est pas nourri d’aliments qu’il n’est pas censé manger, dont l’huile végétale. Concernant les éventuels parasites, ils sont tués au moment de la congélation du saumon. Les seuls désavantages à ce saumon sauvage sont la pollution des eaux ainsi que le stress engendré par sa pêche. En effet, cette pêche au chalut stresse davantage le saumon sauvage que d’élevage. Il a tendance à se débattre et a sécréter de l’acide lactique, et parfois cela donne un arrière goût pas très agréable en bouche.
Concernant la pollution, certains effectuent leur pêche dans des endroits beaucoup moins pollués, qui permettent de vendre un saumon plus qualitatif. Tout en faisant de plus, une pêche responsable.
Comment choisir son saumon au final ?
Certains auront tendance à privilégier le poisson sauvage. Mais c’est en réalité plus compliqué que ça. Il faut tout prendre en compte : la façon de pêcher le poisson, l’alimentation donnée, l’eau dans laquelle vit un saumon sauvage…. Tous ces éléments sont variables d’un produit à l’autre.
En réalité, aucun n’est meilleur qu’un autre en terme général. Tout dépend en réalité de ces critères là et de la vie du poisson avant dégustation.
Si vous prenez du saumon sauvage, il doit remplir certains critères. De même pour le saumon fumé sauvage. Assurez-vous que le saumon soit issu d’une pêche responsable et qu’il est nourri sans OGM. Renseignez-vous auprès des poissonneries de votre ville, car toutes les poissonneries ne vendent pas forcément du saumon sauvage.
Il y a aussi internet, vous pouvez trouver des sites qui vendent du saumon sauvage. La maison d’excellence Petrossian par exemple, reconnue pour son caviar, commercialise du saumon fumé sauvage.
Si vous souhaitez l’acheter au supermarché, petit conseil : Allez vers du saumon d’Alaska et Label Rouge. Celui-ci est le mieux que l’on puisse acheter en grande surface. Mais il y aura des additifs, c’est pour cela que l’on conseille des méthodes artisanales.
Faites également attention si vous prenez du saumon fumé à l’étiquetage. Le saumon fumé d’élevage doit être réellement fumé à la main, et non pas par un additif au goût de fumé (il y est écrit « arôme de fumée »).
Si les élevages traditionnels vous font peur et que vous craignez donc le saumon d’élevage, sachez qu’il existe également de très bonnes fermes qui font leur propre production. Il faut surtout éviter le saumon de Norvège au supermarché ! Renseignez-vous plutôt du côté d’élevages indépendants, qui élèvent leurs propres saumons.
Allez également auprès de supérettes spécialisées dans le circuit-court. Certains producteurs ont décidé de remettre au goût du jour le saumon d’élevage, en les nourrissant correctement et surtout avec une petite production. On peut acheter du bon saumon d’élevage sur Pourdebon par exemple.
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